La mission

Dans un monde où l’environnement sonore est vital pour la communication humaine et animale, les co-explorateurs BLUE lingua participent à l’élaboration d’un nouveau paradigme, avec une technologie disruptive au service de la Nature, pour un retour équilibré de l’humanité dans sa sphère bioacoustique naturelle.

La genèse du projet

L’histoire du projet est celle d’une rencontre « miroir » où le biomimétisme prend toute sa place : celle de l’étude du vivant et de ses performances, scientifiques, techniques et de leçons de vie en milieu naturel. Notre rencontre – Une collaboration avec le vivant et un parallèle mimétique de chemins de vie avec sa propre diversité des expériences, convergeant en un partenariat comme une évidence.

L’urgence d’une nouvelle éthique pour le respect du vivant à l’échelle de la société humaine, fait naitre un projet associatif doté d’une grande ambition et ouvert à une nouvelle génération de co-explorateurs.

Le son : un vecteur de communication, via lequel l’homme s’est singularisé il y a environ 100 000 ans, avant l’écriture : essentiel dans la communication intra-espèces et inter-espèces, dans l’équilibre vibratoire de tout être vivant. Une compréhension linguistique des modes de communication non verbale, de cette matière grise que représente notre cerveau avec l’émergence des neurosciences, doit être intégrée dans cette cohérence globale qui peut redéfinir les solutions d’intégration d’une autre forme de société, de comportements humains, mais aussi intrinsèquement changer nos consciences.

Une partition tryptique

S’ÉMERVEILLER

S’EMERVEILLER en expérimentant et expérimenter en s’émerveillant vers une intégration humaine bio-inspirée : une plateforme expérimentale à la fois virtuelle et naturelle, dédiée exclusivement à la biodiversité : Internet of Biodiversity ©

Percevoir

PERCEVOIR avec les sons : un programme de recherche ambitieux rassemblant les diverses disciplines scientifiques, sur les sons technologiques et les questions de sciences qui restent à élucider.

Communiquer

COMMUNIQUER avec les sons : équipés de nouvelles interfaces humain-animal, nous remontons aux origines de l’intelligence humaine pour explorer les fondements de l’intelligence artificielle.

Le langage de Blue Lingua

La prise de conscience grandissante pour la protection de notre environnement et de sa biodiversité, ainsi que l’émergence de nouvelles disciplines scientifiques et de concepts d’exploration, conduisent à clarifier des mots, concepts et domaines intégrés aux projets de BLUE lingua. Tracer une route à travers un dédale de cheminements scientifiques, sera un objectif permanent du projet BLUE Lingua.

La bio-inspiration est un changement de paradigme qui conduit des concepteurs à s’inspirer de la nature pour développer de nouveaux systèmes. La bio-inspiration s’appuie souvent sur le biomimétisme, discipline institutionalisée par l’AFNOR et l’ISO, évangélisée en France par le CEEBIOS.

L’expression bio-inspiration n’est pas une traduction ni une adaptation française du terme biomimicry (bio-mimétisme), expression proche mais inventé par un groupe de chercheurs en Amérique du Nord. La bio-inspiration est un terme plus global et généraliste désignant les démarches (y compris culturelles, musicales, esthétiques) qui s’inspirent du vivant.

Le bio-mimétisme ou biomimétisme est en premier lieu une « approche scientifique » consistant à plus directement s’inspirer du vivant pour observer, modéliser et ainsi créer des systèmes artificiels. L’éthique de la bio-inspiration est de favoriser les solutions technologiques compatibles avec le maintien de la biosphère d’une manière durable. Les solutions envisagées prennent des formes multiples : services, organisations, management, produits industriels, architecture, processus, etc.

L’approche systémique autrefois nommée cybernétique, est un champ interdisciplinaire relatif à l’étude d’objets dans leur complexité d’interactions avec d’autres objets, tous dotés de capacité de perception et d’action, modélisé par un concept fondateur : le feedback (rétroaction). L’analyse, l’étude et l’interprétation du vivant, sous l’angle désormais de l’intelligence artificielle, doit se faire en montant sur les épaules des scientifiques universalistes fondateurs: Alhazen, Darwin, Fisher, Wiener,… Les services systémiques représentent les bénéfices offerts aux sociétés humaines par les écosystèmes.

Les champs interdisciplinaires seront clefs dans le projet, avec une volonté de rassembler, corréler et créer une synergie selon une approche « TEEN ». Un acronyme pour aider à trouver des synergies de communication entre Technologues, Ethologues, Ecologues et Neurologues.

Le domaine centrale de recherche reste l’acoustique avec toutes ses déclinaisons interdisciplinaires comme la neuro-acoustique, la bioacoustique, l’éthoacoustique, la psychoacoustique etc.. On pourrait parler de cyberacoustique comme nécessaire champ intégratif et applicatif.

L’étude et l’analyse du traitement du signal des êtres vivants et de notre environnement, sera en cohérence avec la finalité du projet: trouver une syntonie orchestrée entre biosphère et humanité. Parmi les domaines spécifiques appliqués, les actions concrètes seront fédérées autour du leitmotiv : « Vibrez en Syntonie »(*)

La chronobiologie est une discipline scientifique étudiant l’organisation temporelle des êtres vivants, des mécanismes qui en assurent la régulation et de ses altérations. Cette discipline traite essentiellement de l’étude des rythmes biologiques.

La musicalité et rythmique des organismes, des modes de communication, auront une part importante dans l’exploration des sons étudiés.

(*) La syntonie en radiodiffusion, est le fait de fixer une même longueur d’onde à l’émetteur et au récepteur. Au niveau de l’individu, elle reflète une intégration totale – et dans le cadre de notre projet – une symbiose sonore avec son environnement.